L’étrange alchimiste, dans son atelier face à la méditerranée
Fait jaillir la lumière de ses aplats noirs.
Poète muet aux rimes monochromes et aux runiques strophes rythmées,
Dont le sens n’appartient à personne ou au regardeur seul,
Celui qui cherche le calme intérieur.
C’est dans la nef de Sainte Foy, en chemin sur la « via Podiemsis », qu’il se mesure au soleil méridional.
Ses vitraux païens, en niveaux de gris, s’amusent à provoquer des accidents entre la roue chromatique et celle du temps.
Est-ce pour l’élégance du noir que ce presque centenaire,
A tenté d’allumer le feu de ses silex tentés de brou de noix ?
N’est-ce pas ce que nous faisons tous, durant la vie entière, chacun à sa façon ?