J’ai participé aux rencontres photographiques d’Alaric deux fois. En 2024 et 2025. Avec le même plaisir.
La première image et souvenir que j’en ai gardé, c’est celle de Sophie installée dans le parc des Figuères avec sa chambre photographique. Autour d’elle, des messieurs jetaient un regard concupiscent sur son Afgan box.
Sophie en faisait une démonstration et faisait les portraits de ceux qui voulaient bien.
Une fois la photo prise, elle plongeait les mains dans le corps dudit engin en bois et quelques instants plus tard, en ressortait un cliché sur papier tout dégoulinant, qu’elle noyait aussitôt dans l’eau contenue dans un seau à vendanges posé à coté d’elle sur la pelouse.
J’aurais bien aimé être à l’intérieur ce cette chambre pour voir ce qui s’y passait !
En y repensant je me dis que la photo aurait du rester argentique et sensuelle. Qu’elle n’aurait jamais devenir numérique et froide.
J’ai gardé le portrait en noir et blanc que Sophie à tiré de moi avec cet Afgan box.

